Steven Beersmans fait un câlin à Babar. |
Après un
concert à Laon la veille, l’Orchestre symphonique des Flandres a fait un
crochet à Soissons pour jouer deux œuvres censées attirer un jeune public,
« Les comédiens » de Kabalevsky et « Babar » de Poulenc. Le
soleil et la chaleur du dimanche n’ont pas encouragé le public à remplir de ce
qui est pourtant redevenue avantageusement une grande salle de concert pour
l’occasion.
L’ensemble belge joue avec précision et conviction, et les deux partitions
sont pleines d’humour et d’atmosphère. Il est toujours instructif d’entendre un
« tube » comme le Galop de Kabalevsky dans son contexte musical.
Le double récit qui les ponctue relie deux histoires d’éléphants. Même
interprété avec entrain par l’acteur Steven Beersmans, il est plutôt laborieux,
et l’absence presque totale d’enfants dans la salle lui enlevait sa pertinence.
Ce concert pouvait s’en passer.
L’Union
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.