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Julio Gonçalves donne les rythmes de la samba |
« Infinis paysages »
offrait une heure de poésie, dans la petite salle du Mail disposée en cabaret
intime, chaises autour de tables basses. Pourtant, la soirée a commencé à la
« Indiana Jones » : un tambour dans le noir, deux exploratrices
apeurées qui passent entre les tables, valises sur la tête. Elles ont raison,
car la poésie comporte des risques : son langage saturé peut faire perdre
le sens de la logique, la sobriété, la tranquillité quotidienne.
Nous partons joyeusement autour du monde, avec des poèmes
brefs, variés, dits par Anne de Rocquigny et Agnès Renaud sans arrière-pensée (« naïvement » même, selon
Agnès). Julio Gonçalves, au milieu de tous ses instruments de percussion,
traditionnels et de sa fabrication, fournit un accompagnement plein d’à-propos
et d’humour, en poème sonore de fond.
Après les poèmes – dont de jolis « haikus » écrits
sur place par les spectateurs – Julio nous a initiés aux rythmes de la samba.
Par moments, avec de l’imagination et de l’indulgence, nous pouvions nous
imaginer à Rio. Les danseurs de Carnaval emplumés et pailletés n’étaient pas loin.
L'Union
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