La magie commence avec l’entrée sous
la tente, érigée au milieu de la petite salle du Mail. Les spectateurs, deux
classes de l’école de Noyant, s’installent autour de l’aire de jeu au milieu. La
structure ressemble à un dôme, ou une ruche, ou une yourte, ou une grotte mais
surtout, vu les conditions arctiques dehors, à un igloo.
Pour ce spectacle de la compagnie Nomades, de petites
sculptures en pierre de Roland Vincent sont manipulées par Jean-Louis Wacquiez
et Charlotte Joliveau, comme des marionnettes ou plutôt des soldats de plomb
que déplaceraient des enfants pour raconter une histoire extraordinaire. Un air
d’Indiana Jones flotte sur l’action.
Les créatures pétrifiées sont sous la coupe de la méchante
reine des guêpes mais, au prix d’un voyage périlleux, elles retrouvent la reine
des abeilles, qui les délivre, corps et âme. Car le message de la pièce est que
tout être, animal, végétal ou minéral, a une âme qui aspire à la liberté,
l’égalité et la fraternité. L'Union
La reine des guêpes (Charlotte Joliveau)
cajole un des personnages. (Photo Nomades)
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