Accueillir les artistes
Interrogée devant l’entrée du Mail, Maïtena Moyat a déjà
choisi ses six spectacles, dont les deux premiers. « J’aime l’ambiance festival, et la variété des spectacles. »
Alors comment a-t-elle fait son choix ? « Adhérente de base, j’assiste à la présentation, et me fais une
idée de ce qu’il y aura. »
En bas de l’escalier au Mail, Eric
Vatel arrive de Chauny, où il est professeur d’histoire-géo. Il vient tous les
ans pour « V.O. », mais aussi en cours d’année, pour voir d’autres
spectacles à Soissons. Ce qu’il espère trouver au théâtre ? « Je veux être surpris. J’aime qu’un
spectacle m’interroge, me fasse réfléchir. » Il viendra quatre fois
pendant le festival.
Garder la fraîcheur
Tout juste arrivée de Belgique, et
avant de jouer dans « Chat room » au Mail, Elsa Poisot aime les
festivals « parce qu’on y rencontre
des gens. » Dijonnaise devenue comédienne en Belgique, elle a déjà
joué la pièce plus de deux cents fois. La fraîcheur, alors ? « On vise toujours la perfection, et
comme il y a toujours une chose qui n’est pas au mieux… c’est ça qui donne la
fraîcheur. »
De l’érotisme au marivaudage
Retouchant son rouge à lèvres au
Centre festivalier, Virginie Deville a conçu et mis en scène « Corpus
eroticus », et y joue la maîtresse des cérémonies. Interdit aux -18
ans ? « Je croyais que c’était
16. Les textes ne sont pas tellement… c’est de l’érotisme, pas de la
pornographie. » Elle est actuellement en répétition pour « La
fausse suivante » de Marivaux, pour l’Arcade. La première aura lieu au
Mail en juin,
Quand deux architectes…
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L’Union
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