20/01/2013

Une porte vers la contemplation

Christiane Sugny (à droite) et Joëlle
Moutarde pendant la lecture des poèmes.
En ouverture de son exposition de « collages-poèmes » au théâtre Saint-Médard, Christiane Sugny a demandé à la potière Joëlle Moutarde de lire avec elle quelques-uns de ses poèmes. Ils sont brefs, des moments de perception forte. Ont-ils les dix-sept syllabes qui feraient d’eux de classiques « haïku » japonais ? De toute façon l’impact est le même : le poète enchaîne quelques mots autour d’une image, sans développement. L’auditeur reçoit cet instantané, qui résonnera en lui selon sa propre sensibilité.
    Ses collages, à l’intérieur desquels se nichent ses poèmes, tournent autant qu’eux le dos aux structures complexes. Chaque fragment d’image récupéré porte son sens, a son impact.
    Pourquoi écrit-elle ? Dans un monde continuellement pressé de faire quelque chose, d’aller quelque part, elle exprime le besoin vital de trouver une porte, celle qui mène à la contemplation, qui « donne une vraie respiration ».
L'Union

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