Un percussionniste du tableau de Gilles Marrey rejoint les six musiciennes des Pléiades. |
Le plaisir que prenaient les musiciennes à être ensemble pour les jouer était palpable. Les trois sextuors reflètent autant le plaisir de vivre, sans sonder les noirceurs de l'âme slave ou allemande.
Du sextuor en ré mineur de Borodin n'ont survécu que deux mouvements, un canon où les instruments se suivent, et une mélodie russe. Dans le sextuor en la majeur, Rimsky-Korsakov, a expliqué la violoniste Laetitia Ringeval, était surtout fier de la fugue du second mouvement. Dans le second sextuor de Brahms, ses efforts pour échapper au "Romantisme", par des innovations et contrastes, laissent une oeuvre néanmoins profondément de son temps.
L'hommage n'aura guère éclairé les Ballets russes, mais a servi de beau prétexte à ce concert à six.
L'Union
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