Emmanuel Barrat devant un tableau peint il y a dix ans. |
Il confirme ce goût pour la communication quand, plus tard, il décrit son parcours. « L’art est fait pour parler à tout le monde. »
Fils de parents journalistes engagés contre la guerre d’Algérie, il a beaucoup bourlingué : gérant de boîte de nuit à Manhattan, puis d’une sandwicherie à Belle Ile en Mer. C’est en 1987, avec des indemnités de licenciement d’un poste de commercial dans l’imprimerie, qu’Emmanuel Barrat s’est payé des études : stage de poterie, CAP de tourneur, puis les beaux arts en faculté jusqu’à la maîtrise. Il habite et peint à Blérancourt.
L’exposition comprend une ébauche, déjà imposante, d’un grand diptyque qui sera installé dans la gare de Noyon. « Je travaille jusqu’à ce que ça vibre, puis je peux continuer. » En effet, de petites taches de couleur font frémir les toiles, créent un « aller-retour » trépidant. Puis l’œil se calme, et les profondeurs du tableau émergent. Emmanuel révèle un secret : dissimulé dans les couleurs vibrantes, le mot « Noyon ».
L'Union
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