Pascal Giordano danse dans les jardins de Droizy. |
Rencontré la veille, il a parlé de la danse. « Ce matin dans le train j’ai répété, c'est-à-dire que j’ai écouté la musique et pris mes repères. » Le cadre modifiera la danse. « Je peux tenir compte de cet arbre-là. Une fois, une volée de canards est passée, et le public était surpris de voir que je les suivais à travers le ciel. » Adapte-t-il sa danse aux réactions du public ? Que faire si un spectateur s’endort ? « Je le laisse, en me disant qu’il y a peut-être quelque chose d’apaisant pour lui dans la danse. »
Pascal Giordano parle de tout avec douceur. C’est comme si la pratique intense de la danse libérait le corps de toute l’agressivité qui parasite les hommes, en dégageant l’énergie qu’il faut pour danser. Le lendemain, en dansant, il réussit l’exploit de faire croire que tel geste surgit de son corps, et de ce qui est autour, non pas parce qu’il est chorégraphié ainsi. L’impression de routine est écartée de ses performances.
L'Union
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