Avec des photos de Matoub Lounès, de droite à gauche : la chanteuse Kamilia, Michel Debbi, le chanteur Kaci Oukaci, Farid Bouamara, Lamine et Hakim. |
Depuis l’indépendance de l’Algérie, les Berbères luttent contre l’imposition d’une seule identité nationale et arabe qui bafoue l’identité régionale kabyle, et qui bannit la langue berbère, le tamazigt. La répression a été brutale. Les fondateurs de Tillelli expliquent : « On ne pouvait pas parler berbère à Alger ni, au pire moment, même à Tizi Ouzou, capitale de la Kabylie. » L’arabisation de la fonction publique et de l’éducation a déclenché des vagues de violence. La mort de Moutab Lounès en 1998, dont le discours et les chansons incarnaient l’aspiration berbère, a été suivie de longues émeutes.
Depuis 2002, le berbère est reconnu « langue nationale », mais l’arabe garde sa priorité en tant que langue officielle du pays. La nouvelle association revendique la liberté de vivre dans la langue dans laquelle on naît, et qu’elle soit reconnue au pays et dans le monde. En berbère, « Tilleli »veut dire « liberté ».
Pour se renseigner sur l’association contacter Farid Bouamara, 06 30 58 55 19.
L'Union
Bonsoir
RépondreSupprimerEncore une fois un grand merci de la part de tous les membres de Tilleli pour cet excellent article.
À très bientôt