A.-G. Ritter est un Romantique, explorant des sensations et les sentiments qu’elles éveillent, au dépens de la rigueur mathématique baroque. J.-S. Bach, bien sûr, arrive à concilier les deux. Manquait-il aux transcriptions de deux ouvertures de Wagner la diversité des couleurs orchestrales pour avoir un plein impact ?
L’organiste, friand d’improvisation, en a proposé un grand exemple. « Je n’ai choisi le thème qu’après la messe du matin en entendant le carillon » Sur un ton espiègle, il ajoute « J’ai choisi d’improviser, plutôt que de rejouer la fugue de Duruflé sur ce motif. » Le résultat ferait penser que des oiseaux auraient envahi la tour de la cathédrale, ajoutant leurs pépiements au son des cloches. C’était le moment le plus original du récital.
L'Union
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