Le chant venu d’ailleurs

Les choristes du GVE sous la direction de Jan Snel.

Avec l’exposition au Mail (voir l’Union du 3 septembre) et un concert à la salle Saint-Charles, la rentrée culturelle démarre lentement mais sûrement.
    L’acoustique et les dorures de Saint-Charles ont mis parfaitement en valeur le programme de chant du Gestels vocaal ensemble. Cette chorale néerlandaise vient en France en septembre depuis neuf ans. La première fois elle était en Bourgogne, parce qu’un membre y a une résidence secondaire. Depuis, la destination dépend d’une occasion familiale ou amicale. Cette année, une belle-sœur qui habite Courcelles-sur-Vesle a proposé l’hébergement. L’Aisne profite ainsi de trois concerts.
    La grande qualité de cette vingtaine de chanteurs est leur diction limpide. Chaque syllabe est claire, que ce soit en latin, anglais, français, même russe. Car le répertoire est très varié, allant de Palestrina à Arvo Pärt : c’est un principe dans le choix. La chorale chante aussi bien des madrigaux quelque peu lestes que le « Christus factus est » de Bruckner. « My soul, there is a country » de Hubert Parry révèle au mieux sa capacité à en gérer les envolées lyriques et la complexité vocale.
    Dans la salle, bien des membres de chorales soissonnaises, la Musarelle, la Campanelle, la Chanterelle, étaient venus s’enrichir de ce chant venu d’ailleurs.
L'Union