Sur la photo, Paul van Gool dans la vallée de la Crise, avec un exemple de l’artisanat ougandais, une moto faite de bouts de fil de fer.
En 1975, rentrant aux Pays Bas après des vacances sur la Côte d’Azur, Paul van Gool a passé une nuit à l’Hôtel de la Croix d’Or de Soissons ; il a du mal à reconnaître le bâtiment délabré d’aujourd’hui.
Depuis 1985, il a retrouvé une raison de revenir ici, au retour des divers pays où il travaille comme ingénieur, en rendant visite chaque année à sa sœur, établie dans la Vallée de la Crise.
Paul a pris goût aux pays étrangers à trois ans, lorsque son père, directeur d’école, l’amenait dans sa classe et lui donnait un atlas pour l’occuper. « Je regardais, je me disais qu’un jour j’irais dans tel pays. »
Il est originaire du Limbourg, la province la plus reculée et longtemps la plus désavantagée des Pays Bas, celle qui se projette au sud-est, vers le Luxembourg (et qui resterait au dessus des eaux si le système des digues venait à faillir).
Après avoir essayé le paysagisme, Paul est devenu ingénieur des ponts et chaussées. Il a travaillé aux Pays Bas, puis à Berlin. Mais le vieux désir de grands voyages lui fait partir plus loin, au Nigeria, au Bangladesh, en Mozambique, et à présent en Ouganda, dans l’Afrique de l’Est, où il travaille pour la Commission européenne. Il reste lucide quant aux qualités et défauts des pays où il a vécu, la joie de vivre des Ougandais, la corruption et le pesant climat social du Bangladesh. Mais il ne perd pas son enthousiasme pour les contacts, les rencontres, la vie d’expatrié, et continue d’admirer le visage majestueux du monde naturel.
Le Soissonnais à côté des splendeurs africaines ? « Les Néerlandais sont tellement pressés d’arriver dans le Midi qu’ils ne regardent pas ce qui les en sépare. Les plateaux autour de Soissons ont peu d’intérêt, mais les vallées sont si belles. »
Paul, sa femme et leur fille ne font pas de tourisme cet été, pour mieux apprécier la verdure, la fraîcheur (à 28°C !), les retrouvailles familiales. Assis le soir au jardin, devant un pré à vaches, Paul trouve la tranquillité « sans prix ». La vallée de la Crise lui donne un répit des pressions et de l’agitation du monde du développement international en Afrique.
Ses multiples voyages et séjours à l’étranger n’ont pas changé son attachement à sa province natale. D’ailleurs, alors qu’il se plaît à décrire et à commenter la vie d’ailleurs, il n’explique jamais ses sentiments pour le Limbourg. Tout jugement est suspendu. Actuellement, il fait reconstruire une vieille maison sur les bords de la Meuse limbourgeoise, qu’habitera la famille lorsqu’il prendra sa retraite. Il pourra alors décider s’il veut écrire le livre auquel sa vie de grand voyageur lui fait penser.
Depuis 1985, il a retrouvé une raison de revenir ici, au retour des divers pays où il travaille comme ingénieur, en rendant visite chaque année à sa sœur, établie dans la Vallée de la Crise.
Paul a pris goût aux pays étrangers à trois ans, lorsque son père, directeur d’école, l’amenait dans sa classe et lui donnait un atlas pour l’occuper. « Je regardais, je me disais qu’un jour j’irais dans tel pays. »
Il est originaire du Limbourg, la province la plus reculée et longtemps la plus désavantagée des Pays Bas, celle qui se projette au sud-est, vers le Luxembourg (et qui resterait au dessus des eaux si le système des digues venait à faillir).
Après avoir essayé le paysagisme, Paul est devenu ingénieur des ponts et chaussées. Il a travaillé aux Pays Bas, puis à Berlin. Mais le vieux désir de grands voyages lui fait partir plus loin, au Nigeria, au Bangladesh, en Mozambique, et à présent en Ouganda, dans l’Afrique de l’Est, où il travaille pour la Commission européenne. Il reste lucide quant aux qualités et défauts des pays où il a vécu, la joie de vivre des Ougandais, la corruption et le pesant climat social du Bangladesh. Mais il ne perd pas son enthousiasme pour les contacts, les rencontres, la vie d’expatrié, et continue d’admirer le visage majestueux du monde naturel.
Le Soissonnais à côté des splendeurs africaines ? « Les Néerlandais sont tellement pressés d’arriver dans le Midi qu’ils ne regardent pas ce qui les en sépare. Les plateaux autour de Soissons ont peu d’intérêt, mais les vallées sont si belles. »
Paul, sa femme et leur fille ne font pas de tourisme cet été, pour mieux apprécier la verdure, la fraîcheur (à 28°C !), les retrouvailles familiales. Assis le soir au jardin, devant un pré à vaches, Paul trouve la tranquillité « sans prix ». La vallée de la Crise lui donne un répit des pressions et de l’agitation du monde du développement international en Afrique.
Ses multiples voyages et séjours à l’étranger n’ont pas changé son attachement à sa province natale. D’ailleurs, alors qu’il se plaît à décrire et à commenter la vie d’ailleurs, il n’explique jamais ses sentiments pour le Limbourg. Tout jugement est suspendu. Actuellement, il fait reconstruire une vieille maison sur les bords de la Meuse limbourgeoise, qu’habitera la famille lorsqu’il prendra sa retraite. Il pourra alors décider s’il veut écrire le livre auquel sa vie de grand voyageur lui fait penser.
L'Union
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