Voies Off a asséné un si fort coup
sur la grosse caisse que ses réverbérations ne s'estomperont pas de sitôt. À
Nerval, il résonne encore en Seconde. L'écrivain Joël Kerouanton et la
professeur Marie-Claude Fonteny y travaillent sur « Stabat mater furiosa », long
cri de rage contre la violence guerrière, qui avait ouvert le festival avec la
force d'une gifle.
Les élèves avaient lu la pièce et
écrit chacun un texte personnel. Après avoir comparé leurs idées avec la
réalité sur scène, retour à l'écriture, non pas pour analyser mais, sur un «
avis coup de cœur », pour écrire son propre texte à la lumière du spectacle, en
alliant les deux pour donner encore autre chose. Ensuite, dans le texte de
chacun les autres choisissent un mot, des mots qui, assemblés avec tous les
autres choix, donnent un texte commun cumulant les intensités individuelles. «
Nous avons aimé écrire et dire nos textes. Puis nous les partageons, ce qui est
formidable », confient Marine, Amélie et Émilie. La zone mystérieuse dans
laquelle on écrit peut s'ouvrir aux autres, pour arriver à un mystère collectif.
L’Union
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.