Une trente-quatrième fois,
les familles des victimes, la ville de Soissons, le Département et la Région ont
été représentés devant l’abbaye St Léger, pour fleurir le monument élevé après
la catastrophe ferroviaire de Vierzy en 1972. La gravité de l’événement l’avait
porté au-delà des deuils individuels pour en faire une douleur collective.
C’était un vendredi matin de juin lorsque la nouvelle de l’accident de la
veille a parcouru la ville, qui ne l’a jamais oublié.
Les
dix enfants de la famille Pacquot ont perdu leurs parents dans l’accident. Françoise
Reymann, qui avait neuf ans, et son frère Patrice Pacquot sont revenus à Soissons
pour la commémoration. « J’avais
dix-neuf ans » se rappelle Patrice « et j’étais brancardier volontaire,
du côté Paris du tunnel. Un train arrivait de Paris pour prendre les blessés. »
Son long souvenir reste vif et le trouble encore.
L’Union
Patrick
Day, Edith Bochand, Edith Errasti et Jacques Desallangre,
entourant une jeune
fille des générations d’après la
catastrophe de Vierzy, se recueillent.
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