Pour le second concert
d’été des Amis des Orgues, Christophe Simon est venu de Paris pour faire
honneur à l’instrument de la cathédrale de Soissons, en choisissant des œuvres
adaptés à ses qualités. Sans l’avoir joué, il le connaît bien. « C’est
le dernier instrument fait par Gonzalez, élève du grand Cavaillé-Coll. »
Notamment, il a inclus Maurice Duruflé, qui venait à Soissons faire ses
enregistrements. « C’était son instrument fétiche. »
Sans
la chaleur habituelle qui fait de la cathédrale un refuge, sans un soleil brillant
derrière la rosace au-dessus des tuyaux, c’était à l’organiste de mettre lentement
en musique les pierres, avec le 1er mouvement de la seconde Symphonie d’André
Fleury, dont il a été élève. Suivent Jehan Alain et le dernier œuvre de César
Franck, son 3e Choral, qu’il n’a jamais entendu lui-même. Le programme devait
se poursuivre avec deux pièces de Duruflé, et se terminer par le 2e mouvement
de la symphonie de Fleury. L’idée de Christophe Simon était d’encadrer son
programme par ces deux parties d’un même œuvre. Après la montée au début du
concert, c’était la chute, jubilatoire, et puis Christophe Simon a rendu le
silence aux pierres.
Il
y aura maintenant une pause, pour tenir compte de la léthargie aoûtienne de la
ville, et le cycle se terminera le 26 août, avec un récital de la jeune
organiste Elodie Raimond.
L’Union
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