Anna et Joaquim Miranda
sont déjà connus pour leur participation en tant que permanents de l'association
Cap Espérance au projet de construire dix maisons à Madagascar pour des
familles démunies.
Ils sont également
photographes — s'étant même rencontrés à quinze ans à un club photo au sous-sol
de la bibliothèque actuelle.
Ils ont pris le temps de photographier
des Malgaches qu'ils rencontrent. Ils montrent ainsi que ceux qui sont aidés,
non seulement gardent leur dignité, mais dégagent une rare beauté dans leur
pauvreté.
Une fillette porte une
ample robe, la jupe froncée, le corsage fait d'un autre tissu. Une des manches
est tellement usée, trouée, que son avant-bras apparaît. Détournée légèrement
de l'objectif, elle regarde une publicité dans un journal. Un charretier se
tient fièrement sur une luge qui n'est qu'un vieux pneu tiré par deux bœufs. Un
briquetier met des brindilles dans un feu, alors que d'innombrables rangées de
briques sèchent derrière lui, chacune distincte sur la photo. Le teint de la
peau d'une jeune famille se rapproche des couleurs de leur masure de terre.
La beauté de ces photos
fait un contrepoids salutaire à la tentation de s'apitoyer seulement sur leurs
sujets. Les aider, certes, mais aussi les admirer.
L’Union
Joaquin Miranda avec Anne, qui tient une lampe à huile fabriquée à partir une ampoule électrique.
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