De toutes
les options que les élèves peuvent choisir au Lycée Nerval, seules quatre ont
besoin d’un public : arts plastiques, ciné-audio, théâtre et danse. Les
professeurs concernés, Hélène Loret et Philippe Denais, ont donc fait venir des
spectateurs pour regarder les œuvres accrochés, les courts métrages, et les
spectacles de théâtre et de danse. La nouvelle option théâtre amènera les
élèves au bac dans deux ans. L’atelier de danse n’est pas encore une option, mais
une élève se présentera en candidate libre.
Une volonté d’expérimenter est évidente dans tout ce qui
est présenté. Les artistes ne peuvent pas se fier à de vieux schémas bien
appris mais, comme les spectateurs, doivent donner chacun son propre sens à ce qui
se fait.
Les acteurs travaillent un texte de l’auteur contemporain Howard
Barker. Il fait voir des humains qui, au lieu de manipuler les objets qui les
entourent, s’en laissent manipuler. Titre : « Servitudes ».
Dans « Résistances » les danseurs, loin de
paraître échapper à la pesanteur comme dans le ballet classique, rentrent en
collision avec les surfaces, au sol comme aux murs. La notion même de résistance
est ainsi mise à nu. Clara Cornil, qui avait enchanté le parc de Septmonts
pendant Voies Off, a laissé sa marque sur la chorégraphie.
La première réussite, des acteurs comme des danseurs, est d’être
pleinement présents sur scène, alors que bien des amateurs semblent vouloir se
cacher derrière leur rôle. C’est un acquis pour leur avenir, et le spectacle
gagne ainsi en force et en authenticité.
L’Union
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