Fin d’été,
et les visiteurs commencent à quitter le Soissonnais, ou y repassent au retour
de leurs vacances. Sous le soleil redevenu éclatant, d’autres étrangers ne
partiront pas. Au cimetière britannique près de Tigny les hommes qui s’y sont
battus en 1918, à la fin d’un autre été, restent dans un cadre où la nature est
maintenue au garde à vous : lignes droites, plantes grasses et rosiers sages
devant chaque pierre tombale, herbe rasée de près. Un des messages dans le
registre adresse « mon arrière arrière grand oncle ». La guerre a
rendu ces jeunes hommes oncles pour toujours, jamais pères.
L'Union
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