Le
conflit se consume dans la pureté du prélude de « Parsifal » de
Wagner, dégageant le chemin pour les autres œuvres.
Deux
des « Planètes » de l’anglais Gustav Holst suivent. « Mars, dieu
de la guerre » fait froid dans le dos par sa violence, son rythme
implacable, signe de la belligérance qui habite chacun, prête à faire éclater la
guerre. « Vénus » évoque l’épanouissement sensuel que permet un temps
de paix.
Le
concert se termine par une rare audition de la 3e symphonie de Vincent d’Indy,
seul œuvre à souligner la victoire plus que la paix, quoique dans l’exultation
plutôt que le triomphalisme.
Il
reste « l’Adagio pour cordes » de l’américain Barber, qui l’a
précédée. Dans les circonstances, son ton élégiaque pouvait faire penser aux
grands absents de cet anniversaire, les enfants, petits et arrière-petits
enfants que n’ont jamais eus les jeunes hommes tombés dans la guerre. Toutes
les cathédrales de France et du monde n’auraient pu les contenir.
L’Union
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