Jean-Louis Wacquiez et Jean-Bernard Philippot, fondateurs de Nomades en
1999, y mènent les toutes dernières répétitions du nouveau spectacle, « La
tempête » de Shakespeare. La mise en scène mélange comédiens et de grandes
marionnettes qu’ils manipulent. Pourquoi cette fascination durable de
Wacquiez ? « Quand ma fille est
née, un jour j’ai joué avec un nounours. J’ai vu ses yeux, et je me suis rendu
compte de la puissance qui s’y trouvait. » Le public accepte tout
d’une marionnette, ses lents gestes, ses envols, l’éloquence de ses mouvements.
En plus, cela rappelle utilement qu’il ne s’agit pas ici de la réalité, mais de
ce que le théâtre en fait.
Le spectacle sera créé à Belleu mais, comme d’habitude, la compagnie
partira ensuite jouer à travers la France cette histoire de la mutation d’une
terrible vengeance en pardon.
L’Union
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