Fait exceptionnel : alors que les concerts
se jouent habituellement sous l’arche romane devant l’entrée, cette fois les
musiciens étaient à la croisée, sous les multiples voûtes brisées du chœur. En
accueillant le public, l’abbé Maës s’est félicité de cette disposition liturgique.
Nous étions assis comme à la messe.
Le Requiem de Brahms est
« allemand » pour la simple raison que le compositeur a utilisé, non
pas du Latin, mais des textes de la Bible de Luther. Selon une option prévue
par le compositeur, les choristes étaient accompagnés par deux pianistes. Privés
du souffle d’un orchestre, pourtant, ce fut un exploit que de porter cette longue
œuvre et traduire sa généreuse intention de réconforter ceux qui sont
endeuillés.
En première partie, bonus non annoncé sur
l’affiche, la soliste Marion Aubert a chanté des lieder de Richard Strauss,
Schubert et Mahler. Une voix fine et les notes d’un piano ne risquaient-elles
pas de s’égarer dans la vastitude d’une cathédrale ? Au contraire, Marion
Auber a montré que la voix humaine pouvait vaillamment l’occuper.
« Morgen » de Strauss commence par une longue mélodie au piano, puis la
voix s’y joint : « Et demain
brillera à nouveau le soleil sur mon chemin. » Du réconfort aussi,
dans un autre registre.
L’Union
Chef de chœur
Yves Peudon avec
Mme Thérèse Volbart, la doyenne
– en années de chant – du chœur Dom Perignon.
Mme Thérèse Volbart, la doyenne
– en années de chant – du chœur Dom Perignon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.