La première saison des « Rencontres
musicales » du donjon de Droizy, sous la direction artistique de Martha
Moore de la Tierce picarde, a pris fin avec un récital de musique Romantique
par le flûtiste Charles Zebley et la guitariste Christelle Sery.
Le programme tentait de recréer l’ambiance
d’un salon de musique viennois au 19e siècle. Mozart, Beethoven, Rossini,
Donizetti, des compositeurs archiconnus, mais entendus à travers des thèmes repris,
avec variations, par quatre autres qui le sont bien moins, Giuliani, Sor,
Kuhlau, Costa. Voilà les débuts du mouvement Romantique qui, en cherchant à
s’exprimer, module avant de bouleverser les formes classiques.
Il y a la musique. Et il y a le lieu où elle
se fait, ce grand cylindre de pierre, vide jusqu’à la verrière qui le ferme en
haut, à des dizaines de mètres. Les musiciens jouent dans l’espace circulaire
au sol, et le public, nécessairement limité en nombre, se dispose aux paliers
de l’escalier tubulaire qui monte en spirale le long des murs intérieurs.
Penchés pour regarder, ils faisaient
penser à des enfants envoyés au lit avant le concert et qui seraient
redescendus en catimini, pour écouter espiègles, à travers les barreaux de la
rampe d’escalier, les grandes personnes jouer leur musique dans le salon en bas.
L’Union
Charles
Zebley et Christelle Sery, avec leurs instruments d’époque, s’échauffent avant
le concert au donjon.
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