Le
« Cirque plein d’air »recrée l’aventure dans laquelle, auparavant,
des saltimbanques montaient leur chapiteau, jouaient devant une population étonnée,
puis s’en allaient par le chemin sur lequel ils étaient venus.
Anne Desmoucelles et Joseph Defromont, artistes de cirque, et Inouk
Crespin, musicien, ont bâti eux-mêmes leur yourte-chapiteau, rouge comme des
tentures de théâtre. Deux gradins entourent la piste. Ils l’ont montée à Acy-le-Haut,
un écriteau devant pour annoncer l’événement. Difficile en le lisant de ne pas
frémir à l’idée « d’aller au cirque ».
Leur spectacle raconte l’amour, la guerre, le vieillissement, en
faisant reculer ou avancer les aiguilles d’une vieille pendule. La musique
d’accordéon entêtante d’Inouk l’accompagne, et les tours de voltige d’Anne et
de Joseph viennent illustrer l’histoire, époustouflant les spectateurs, car
seuls quelques dizaines de centimètres les en séparent.
A présent, la télévision apporte une distraction continue dans les foyers.
Ce cirque nous ramène au temps des artistes itinérants qui jouaient avec leur
corps, pour des communautés isolées qui voyaient le corps surtout comme un
outil.
L’Union
Heureux
après leur spectacle,
Joseph Defromont (à droite),
Anne Desmoucelles et Inouk
Crespin.
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