Il n’en a pas été de même pour les cent
ans de la Fédération des œuvres laïques dans son château de Beauregard. La grande
FOL reste gaillarde, et elle a parfaitement supporté une longue journée de
festivités. Sous la pluie tenace, le programme a dû se dérouler à l’intérieur,
illustrant néanmoins la multiplicité des activités que propose cette
association aux élèves de l’école publique.
Le soir, avant le banquet, le président
départemental Emmanuel Mousset a animé un « apéro philo », dans le
style de ses « cafés philos » mensuels. Cette pause pour réfléchir,
au milieu des réjouissances, a permis aux participants de se poser la question
fondamentale : « Pourquoi s’associer ? »
Il y avait un délicieux décalage entre
les salons de cette grande demeure bourgeoise et le discours radical des
membres et responsables, acharnés à promouvoir l’égalité des chances. Ils ont
parlé de leur fierté, leurs doutes, leurs espoirs, leur amertume, par exemple
devant l’attitude consumériste qui envahit les utilisateurs. Ils gardent une
conviction de la valeur de leurs efforts qui devrait permettre à la FOL de
s’engager toute guillerette dans son deuxième siècle.
L’Union
Paulette
Ronsin, de Chierry,
doyenne des « fédératrices »,
proclame son
engagement.
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