Des carrés de sol en mosaïque se succèdent, seul vestige de pièces en enfilade
à présent transformées en « atelier d’exposition ». Avec la vente des
locaux paroissiaux du bd Jeanne d’Arc, bien des artistes ont dû trouver une
solution de rechange. Celle du peintre Alan Béral est particulièrement ingénieuse.
Il a réaménagé le rez-de-chaussée de sa maison de la rue de Puységur pour créer
un long espace d’exposition avec, au fond, l’atelier où il donne ses cours.
Pour l’inaugurer, il expose les œuvres de ses élèves (un seul de ses propres
tableaux trône tout au fond). Il parle avec enthousiasme de leurs efforts. « C’est gagné ! » dit-il
du moment où tel élève comprend ce qu’il fait.
Pour Béral, un tableau est en trois dimensions. La hauteur et la
largeur s’acquièrent en achetant la toile. La troisième est construite par
l’artiste, qui crée de la profondeur par le jeu de l’ombre et de la lumière.
Avec le studio de céramique de Joëlle Moutarde d’un côté et la maison
de Guy et Lucette Marchand de l’autre, pourquoi ne pas imaginer une sorte de
« village d’artistes » pour attirer du monde ?
L’Union
Alain Béral devant un tableau
encore inachevé d'Annick Du Roizel.
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