En ce qui semblait un
acte de bravoure, un diaporama géant a présenté le passé fulgurant de la plus
grande star française de sa génération. De l’enfant au regard clair au danseur étoile
suspendu en l’air au-dessus du corps de ballet, nous avons en raccourci les
motifs de sa gloire.
Relevant ce défi au
temps, le danseur d’aujourd’hui apparaît sur scène. A la cinquantaine, dix ans
après s’être retiré de la scène, il garde à toute évidence la rage de vivre la
danse qui l’avait propulsé aux sommets.
Leïla da Rocha apporte
le volet oriental de cette rencontre devenue fusion. La bande sonore fait la
navette entre les deux traditions, et Bruno Brel et ses musiciens font entendre
une troisième, la chansonnette.
La salle leur a fait un
triomphe, saisissant toutes les occasions pour montrer sa admiration. Lorsque
le couple de danseurs saluait son public à la fin, peu de spectateurs restaient
assis.
Plus discrète, une admiratrice
japonaise, Yoshimi Matsuyama, confirmait pourtant sa longue fidélité. « Il y a longtemps » elle a vu
danser Patrick Dupond au Japon, le suit depuis, et a fait le voyage pour voir
« Fusion » à Soissons. Que lui trouve-t-elle ? « Je ne parle pas assez bien pour le
dire. » En admiratrice qui s’efface devant l’admiré, elle a fait
présenter par quelqu’un d’autre son bouquet de fleurs à Patrick Dupond.
L’Union
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