Nous commençons à comprendre le sens d’une
« résidence », telle que la met en œuvre la compagnie « Le
Guetteur ». A côté et au-delà des spectacles de danse, les Soissonnais ont
accès – gratuitement – à une panoplie d’ateliers et de présentations. Ils
s’adressent aussi bien aux danseurs qu’à ceux qui aspirent à devenir des spectateurs
plus avertis, et à d’autres qui y trouvent un chemin de développement
personnel.
Pascal Giordano, chorégraphe et danseur
du solo « Chant à la liberté sauvage ».
« Regards croisés » a marqué la fin du stage
« L’espace partenaire », étape dans l’exploration des fondements de
la danse. Il présentait les travaux des stagiaires, mais aussi une
improvisation de Marie Sinnaeve et des soli d’Aurore Castan-Aïn et Pascal
Giordano. Il s’est agi chaque fois d’apercevoir, plus que les mouvements des
danseurs, leur relation à l’espace qui les entoure. Commentant ces danses, Luc
Petton, directeur de la compagnie, rappelle cependant qu’on ne saurait isoler tel
aspect de la danse. Tous ses éléments se recouvrent.
Serait-il astucieux, se demande-t-il encore, de
réorganiser de tels ateliers pour attirer davantage de monde, par exemple en
espaçant les séances ? Il rappelle qu’aucun critère de capacité n’est
appliqué. Chacun s’y retrouvera. Le langage du corps est universel.
L’Union
Stagiaires Virginie Lebourg, Muriel Boulen, Adrien Prompt
et Louise Robert explorent la relation à l’espace, dans la salle des fêtes du
Mail.
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