1° - Embargo sur une découverte historique
Événement
anecdotique pour les uns, séisme touristico-archéologique pour d’autres : nous avons décidé de rompre un embargo en révélant l’hypothèse d’experts qui ont examiné
des fragments de poterie trouvés pendant le remplacement d’égouts en
centre-ville. Les conditions de cette découverte ? « Disons » précisent les Services techniques de la Ville « qu’il a fallu bien se laver les mains
après les avoir récupérés. » Mais cela explique sans doute qu’ils soient
restés cachés depuis plus de mille ans. Car selon le Centre archéologique ils
permettraient de reconstituer le fameux vase de Soissons ! La faute du casseur
romain serait ainsi réparée. L’Office de tourisme s’enflamme : « Un demi-million de visiteurs
supplémentaires, et nous pourrons enfin satisfaire les nombreux touristes qui
demandent chaque année à le voir. Imaginez Athènes sans le Parthénon, Paris
sans la tour Eiffel, Venise sans le Grand Canal. Soissons pourra enfin les
concurrencer ! »
2° - Le vase est
clos
Nous nous en
voudrions auprès de nos lecteurs, électrisés par la révélation hier de la
redécouverte du Vase de Soissons, de ne pas admettre notre décision de
divulguer ces informations, sous embargo jusqu’au 2 avril, la veille,
c'est-à-dire le 1er avril. Les archéologues viennent de conclure qu’il s’agit
en fait d’un pot à fleurs datant des années 90.
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