« Comment me connaître si je
crois être celui qu’ils veulent que je sois ? » Avec ces mots en
préface de son ballet « Homme/animal », la chorégraphe américaine
Vendetta Mathea, d’Aurillac, poursuit sa quête de l’essentiel de l’homme, là où
il côtoie l’animal. Trois très jeunes danseurs, d’une virtuosité et d’un
engagement physique exemplaires, dansent ses propos. C’est en se reconnaissant animal,
vif, farouche, puissant, qu’on découvrira le cœur de son humanité. Les origines
animales des hommes ne feront mal à la société que si elles sont déconsidérées,
bannies. La danse offre le seul vocabulaire qui puisse aborder ainsi les
sources de notre comportement.
Vendetta Mathea parle avec tendresse de ces trois anciens élèves
devenus ses danseurs. « Link c’est
le break, Nicolas le house, et Surya la danse contemporaine. » Ils ont
quitté les Terrasses du Mail aussitôt pour l’Auvergne, car les deux hommes devaient
être au lycée le lendemain.
L’Union
Vendetta Mathea avec
ses danseurs
après le ballet :
de gauche à droite Surya Berthomieux,
Link Berthomieux et
Nicolas Garsault.
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