18/05/2010

V.O. jour le jour


Perçue au spectacle d’ouverture au Mail, Sonia Gozdowski, directrice du Centre social de Chevreux. Sa vocation : éveiller à la culture les personnes qui tendent à rester en retrait, en proposant des sorties. « Le problème est d’élargir ce public. Ceux qui viennent aiment de plus en plus, mais les autres… » Elle amènera un groupe voir « Krafft », mais ce soir elle est là pour son propre plaisir.







Marie-José Dominguez, réjouie après la mise à sac d’objets quotidiens, poireau, brosse à dent, poulet mort, par le « Polichineur de tiroirs » belge Stéphane Georis. Cette éducatrice spécialisée et bénévole VO explique sa sélection de spectacles : « Je veux me gorger de théâtre ». En fait, comme d’autres passionnés de VO elle adopte la solution de facilité, en les choisissant… tous !







Sébastien Choriol, détendu après avoir régi les lumières pour « Histoires de Post-it ». Intermittent du spectacle, il voyage partout. Pourquoi est-il si content de travailler sur ce spectacle VO ? « Parce que c’est tout près de chez moi. » Il est de Saint Quentin.


Valentin Lemoine (à gauche) et César Leguillier attendent le début de « La migration des oiseaux invisibles », l’histoire de deux autres jeunes, passagers clandestins sur un porte-conteneurs. Valentin et César sont élèves de 5e au collège Saint Paul, et leur sourire laisse voir qu’ils sont contents d’être au théâtre.




Nos rencontres autour du festival prennent fin avec ces acharnées du théâtre. Elles sont accompagnées de deux de leurs enfants à l’issue de « Kraffft », histoire de la venue au monde d’une poupée de papier. Elles admettent volontiers faire partie des nouveaux publics attirés au théâtre, notamment par les efforts de l’Arcade et du Centre social de Chevreux.
L'Union

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