01/09/2010

Benjamin-Joseph Steens : la musique d’en haut


Pour le troisième récital d’orgue de l’été, Benjamin-Joseph Steens, originaire de la Belgique flamande, est pourtant venu en voisin, car il est titulaire de la basilique Saint Rémi de Reims.
Il s’est avoué heureux de faire la connaissance de l’instrument neo-classique de Soissons, même si, essoufflé par la longue montée à la tribune, il a rappelé que son orgue à Reims est plus accessible. D’ailleurs, l’estrade encombrée de chaises, restée en place depuis le concert Mahler de la veille, accentuait encore la distance entre sol et tribune, accrochée au niveau du triforium.
Le récital a commencé par Bach, source d’influence pour les autres compositeurs du programme. Dans sa sonate II, Hindemith reste le compositeur le plus classique de son époque modernisante. Steens nous a fait connaître aussi son compatriote Flor Peeters, à travers ses chorales simples comme des hymnes populaires, et un « Concert piece ». Enfin, et sans entracte, le concert s’est terminé par la « Fantasie et fugue » de Max Réger, morceau brillant et tonique pour nous faire sortir ragaillardis dans la bruine.
L’Union

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