Cela tient
du conte de fée : Onésime Schuler, lecteur de la Bibliothèque parti faire
carrière ailleurs, ramène un jour une belle conteuse. En effet, il assure la
diffusion des spectacles de Claire Landais.
A l’auditorium du Mail, qui héberge désormais les spectacles de la
Bibliothèque, cette conteuse a présenté l’histoire d’une Cendrillon russe,
envoyée par sa marâtre chez une méchante sorcière, mais qui s’en sort au point
d’épouser le roi de pays.
Son conte touche à la nature double du féminin : la douce fille soumise
Vassilissa, en bravant la cruelle, sanguinaire, magique Baba Yaga, gagne ses
armes de femme pour faire face à la vie.
Mais ces aspects anthropologiques ne sont jamais explicites. Jamais
Claire Landais ne passe au second degré, par un clin d’œil sur le pittoresque ou
l’absurde de l’histoire. Un conte de fée se raconte aux enfants, et les grandes
personnes doivent retrouver leurs oreilles d’enfant pour l’entendre.
L’Union
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