« Le
mariage, et puis quoi encore ? » Les philosophes de café se le sont
demandé à leur réunion mensuelle au Havana café. Ne serait-ce plutôt un sujet
pour les sociologues ou anthropologues ? Animé par le bienveillant et
parfois provocateur Emmanuel Mousset, le débat a pourtant été vivace. C’est à
croire que chacun se croit fondé à analyser et à juger le phénomène.
Le mariage a perdu de sa superbe devant la cohabitation et le Pacs. Plus
que d’un engagement profond de l’humanité de chacun, il s’agirait aujourd’hui d’une
relation dans laquelle ni l’un ni l’autre de veut sacrifier ses intérêts
propres. La seule attirance érotique formant la base du « mariage
d’amour », le nombre grandissant de divorces montre l’échec de ce qu’on a
appelé « l’emprise de
l’éphémère ».
L’Union
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