Catherine
Janniaud est parisienne. Toutefois, elle expose tout naturellement dans la
galerie du Mail, car elle est née, a grandi, a fait ses études jusqu’à la
Terminale à Soissons. « Toute ma famille
est ici » admet-elle.
Après l’informatique et l’économie elle a fait de la décoration
intérieure. Mais depuis 2005 elle s’est engagée aussi dans la peinture,
animalière et aéronautique. Autour de la salle, des oiseaux-mouches et des
martins-pêcheurs alternent avec des avions et des hélicoptères. Il y a aussi
des sceaux templiers, des vitraux, des paysages naïfs. De toute évidence,
Catherine Janniaud jouit de toute la gamme des possibilités, avant peut-être de
se fixer une voie à suivre en profondeur.
Qu’est-ce lui fait commencer un tableau ? « J’écris les idées qui me viennent. » Elle me montre un
calepin dans lequel elle consigne les phrases, les croquis qui la mèneront au
chevalet. Un exemple : les sculptures de Saint Jean des Vignes pourraient
inspirer une image de vignes autour des flèches
Tout dans ses tableaux est méticuleusement dessiné, les couleurs sont précises ;
parfois, comme sur un double tableau d’un avion, le bleu du fond dépasse la
vraisemblance pour atteindre une richesse qui fait décoller la sensibilité du
spectateur.
L’Union
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