L’association « Bible en Soissonnais » va
bien et va mal. A l’assemblée générale le président Michel Deharvengt résume la
foisonnante activité, mais s’inquiète pour l’avenir.
Il y a surtout les cycles de conférences
par lesquelles l’association approfondit le contenu et le contexte de la Bible,
non pas comme livre de dogme à l’intention des fidèles, mais en tant que
patrimoine de toute l’humanité. L’année 2010 a vu un changement majeur de
thème, la fin du cycle sur l’histoire de la Bible et le début d’un autre sur
ses relations avec les arts. Il y les activités des commissions. Les finances
sont en équilibre. L’ambiance amicale, importante aussi pour un association,
est en évidence à l’assemblée.
Mais d’autre part, et plusieurs
intervenants le soulignent, il y a une diminution progressive du nombre
d’adhérents et donc des cotisations. Les conférences attirent du monde, mais en
consommateurs, sans véritable engagement. Michel Deharvengt rappelle que le
statut d’une association, qui justifie par exemple des subventions, se mesure
par le nombre d’engagés.
Une association, comme un être, a-t-elle
une certaine durée de vie ? Ou s’agit-il du déclin associatif
généralisé ? La pérennité de « Bible en Soissonnais », tournée
vers la culture universelle, est lié au soutien de la population locale.
L’Union
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