18/06/2011

La vie secrète des oiseaux

Une pie se pose sur le bras d’Aurore Castan-Ain.
Même en ayant tout lu, tout entendu, tout supposé à l’avance, rien ne prépare le spectateur aux battements d’aile des oiseaux décrivant de grands cercles sur scène et au-dessus des premiers rangs de sièges. Ils se posent aussi, par terre ou sur le corps des quatre danseurs. Loin des tours animaliers de cirque, « La confidence des oiseaux » révèle un consensus entre les humains et les geais, étourneaux et autres espèces.
Pour spectaculaire qu’elle soit, leur présence est pourtant accessoire à la danse. L’intervention animale souligne la capacité humaine à être conscient de chaque geste. La danse est lente, complexe – avec de l’humour lorsque, dans les interludes sans oiseaux, elle en rappelle les mouvements.
Mais ce ne sont pas des accessoires. Tout est subordonné à leurs besoins, même le public a qui on demande le silence et de ne pas applaudir. Comme le titre l’indique, il ne s’agit pas de gagner leur confiance, mais de rendre compte de leurs secrets, non pas en les révélant mais en attirant l’attention, à travers les danseurs, sur leur existence.
L’Union

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires seront vus avant d'être affichés.