Pour
participer à « Prélude en Soissonnais », la série de concerts qui
amène les professeurs du Conservatoire à jouer devant le public, le
saxophoniste alto Clément Bizoirre a fait venir quatre amis pour une soirée de
jazz par le « Joy Spring Quintet ».
Alors que « Jazz à l’Arsenal » nous confronte plutôt à des
jazzmen cherchant à élargir les horizons de l’improvisation avec un jazz
exigeant, « Joy Spring » pratique du jazz plus traditionnel :
blues, rhythm ‘n blues, swing, be-bop.
Le saxophoniste ténor Olivier Pellaud ajoute des commentaires, avec un
humour qui fait passer des informations éclairantes comme des mots d’esprit. « Les jazzmen sont des escrocs »
annonce-t-il en montrant la seule feuille du thème sur lequel les musiciens
improvisent.
Voilà le cœur du sujet. En reprenant le thème, chaque musicien y injecte
sa musicalité, sa créativité et son « flair ». Les notes sautent et
crapahutent, rient et pleurent, somment et cajolent, se bousculent ou traînent.
C’est ce qui rend le jazz palpitant, et qui soulève l’enthousiasme des
spectateurs venus l’entendre à Crouy.
L’Union
De gauche à
droite Pierre-Alexandre Faré (batterie), Clément Bizoirre, Hervé Czak
(contrebasse), Olivier Pellaud, Vincent Pagès (piano).
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