Les musiciens prennent leurs repères pour jouer. |
Les six musiciens, Pascal Ravez (flûte), Myriam Szymkowiak (violon)
Laurent Mezerette (contrebasse), Yves Clément (guitare), Roberto Aronica (alto)
et l’Argentin Jaime de Hagen au piano, ont joué en différentes configurations
pour un programme qui allait de l’exquis d’un solo pour guitare à l’énergie débordante
du célèbre « El choclo » L’ensemble a fini par jouer « Adios les
noninos », planant chant écrit lors de la mort du père du compositeur.
Le tango a ceci de particulier que ses rythmes, plutôt que de faire
taper du pied, titillent l’imagination et mettent les sens en émoi, et toujours
avec humour. L’homme moyen sensuel est toujours un peu comique. La chaleur des
applaudissements témoignait non seulement de son admiration pour les artistes
mais du bondissant sentiment de bien-être qu’éveille cette musique.
L’Union
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