Les cloisons
aménagées au rez-de-chaussée de l’Arsenal, avec le financement du FRAC, pour une
exposition de peintures murales, avaient été repeintes pour l’exposition
Titus-Carmel en 2010. Ces grandes surfaces blanches hébergent actuellement des
œuvres par trois artistes régionaux, Delphine Rault, Laurence Granger et
Bertrand Creac’h.
Les tableaux de Delphine Rault sont accrochés tout près les uns des
autres, créant une sorte de frise régulière, se renvoyant leurs couleurs. En
fait, cet artiste est une traductrice qui utilise la couleur pour transmettre
sa vision.
Laurence Granger, Bertrand Creac'h et Delphine Rault |
A côté, les toiles de Laurence Grange peuvent paraître un instant
pareilles, en plus grandes. Mais elle est plutôt bâtisseuse, la couleur lui
servant de matière de construction. Devenus plus légers, ses tons ne gardent
pas moins tout leur impact.
Entre ces deux coloristes, le sculpteur Bertrand Creac’h offre un
interlude en noir et blanc. Sur ses bas-reliefs en bois, les courbes remplacent
le coup de pinceau, souvent pour évoquer l’eau. « Je travaille à partir de maquettes » explique-t-il. Pour
ses papiers marouflés, en revanche, il applique en direct des taches d’encres,
pour obtenir une image multicouche. Enfin, quatre sévères piliers de tôle, à
base triangulaire, explosent au sommet. Comme lors d’un accident
industriel ? « C’est ça !
Et je voudrais aller plus loin. »
L’Union
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