« Des
surprises chez les commerçants de la rue Saint-Martin » avait-on
annoncé comme mise en bouche pour « Modèles » au Mail (voir
ci-contre). Rien d’imprévu pourtant en partant de la Poste : les mannequins
restent désespérément immobiles, la plupart sans tête.
Soudain à Monoprix les vitrines s’animent, et en face chez
Catrina, et plus loin dans Pantashop et Etam. Des modèles vivants saluent les
passants intrigués, amusés ou qui pressent le pas.
Des élèves du cours de théâtre de l’Arcade jouent les
modèles, surtout de jeunes filles dans des rôles traditionnellement
masculins : explorateur, chercheur, militaire, boxeur. Le seul stéréotype
féminin, une meneuse de revue emplumée, est un garçon, entre deux gardes de
corps comminatoires en lunettes noires.
Pour le metteur en scène Vincent Dussart de l’Arcade « c’est une occasion de questionner les
modèles courants pour les femmes ; et puis aux passants de se demander ce
qu’ils voient en regardant une femme. »
L'Union
L'Union
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.