Comme
pour certains orchestres internationaux, le concert annuel du Cercle musical
est en quelque sorte un succès avant même d’avoir lieu. Toutes les places sont
prises, par un public sûr d’avance d’y trouver son compte de plaisir.
L’ambiance
au Mail est faite de chaleur et de complicité. C’est notre orchestre, de chez
nous. Et nous l’entendons mûrir chaque année.
Deux violoncellistes et les contrebassistes du Cercle. |
Alternant avec deux
ouvertures, l’une de Beethoven, l’autre de Gluck, le programme comprend deux
œuvres majeures. La symphonie « Inachevée » de Schubert est tellement
connue qu’elle pourrait lasser. Mais après l’avoir tant entendue en disque ou à
la radio, l’écouter en direct a le même impact que si une personne, dont on
regardait une photo de studio, parfaite d’éclairage et de retouches, entrait
soudain dans la pièce, respirant, nous regardant dans les yeux.
Sous la direction de Philippe
da Silva, Thierry Lerond, professeur au Conservatoire, a été soliste pour le
second gros morceau, le concerto pour clarinette de Weber. Ici encore, avoir
l’orchestre qui joue devant nous fait que, non seulement nous entendons, mais
nous « voyons » le solo s’envoler, virevolter et planer au dessus de
tous les autres.
Pour finir, les musiciens se
sont encanaillés avec deux tangos argentins, accueillis avec tant
d’enthousiasme qu’il a fallu en rejouer un.
L’Union
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