Scapin (à g.) et Sylvestre menacent le vieil Argante. |
La production est
donc physique à l’extrême. Comme il se doit, c’est le valet Scapin qui dépasse
tous les autres en agilité de corps comme d’esprit. Le rôle est manié
brillamment par Eric Tinot (déjà vu portant un masque dans « Le jeu de
l’amour et du hasard » par Pass’ à l’acte).
Cette approche
acrobatique allège et clarifie la prose par laquelle Molière raconte
l’intrigue : deux jeunes hommes contractent des mésalliances, reprouvées
par leurs pères, mais l’intelligence, la malice, l’imagination et l’ingéniosité
– en un mot les « fourberies » – de Scapin arrangent tout.
Patrick Wessel, une présence redoutable. |
Le souhait final
de Scapin « qu’on me
porte au bout de la table, en attendant que je meure » prend tout son poids
ironique, excessif et narquois après cette célébration de la vitalité humaine.
L’Union
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