A ce stade du travail, certains des Petits chanteurs franciliens se réfèrent encore aux partitions. |
Les responsables ont proposé de faire chanter la maîtrise à l’office des Vêpres, suivi d’un concert. Régis de la Roche, directeur musical, dit le plaisir de chanter dans « cette belle cathédrale », alors que d’habitude ils doivent se contenter de la petite chapelle du collège. Le programme comprenait des œuvres du 16e au 19e siècle, dont un « Kyrie » de Tomas Luis da Victoria, spectaculaire superposition de couches de chant en une complexe polyphonie. Répétitions obligent, ils ont offert plusieurs chants de Noël avant l’heure.
Que dire de ces voix de lumière ? Entre une soprano féminine et une voix de garçon, la différence n’est pas tant dans le timbre ou la puissance, que dans la nature fugace de celle du petit chanteur : à la puberté elle se cassera, puis descendra vers les profondeurs d’une voix d’homme.
L'Union
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