15/01/2013

Bibliothèque municipale : une nouvelle frontière

Myriam Grave s’occupe de l’étalage de livres en anglais.
Le propre d’une bibliothèque publique est d’ignorer les frontières, d’être touche-à-tout. Aucune matière n’est exclue. Le choix dans les différents genres, documentaires, fiction, manuels, textes et images dépend, non pas de critères culturels, mais de ce que sera lu. Tout y a sa place, sauf les documents trop spécialisés ou triviaux.
    La seule frontière restée intacte à la Bibliothèque municipale jusqu’à cette année était celle de la langue. Tout était en français ; les livres étrangers y étaient en traduction, ou n’y étaient pas.
    Cette frontière-là est franchie. Il y a désormais des livres en anglais, et d’autres langues suivront. La seule limite est budgétaire. Didier Tomes et Myriam Grave ont sélectionné trente-trois volumes selon la même politique de choix : des livres qui répondent à la demande.
    Il y a des classiques, tels « The old man and the sea » de Hemingway et « Alice in Wonderland » ; mais aussi, d’une chaude actualité, « Fifty shades of grey », et des œuvres de Roald Dahl et P.D. James ; même de la « chicklit » écrite par de jeunes femmes modernes pour de jeunes femmes modernes.
    La réaction des lecteurs ? Retentissante : les deux tiers du fonds anglais, exposé près de l’entrée, ont déjà été empruntés.
L'Union


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