Pourtant, par son jeu, Frédérique Bassez jette un sortilège sur son public d’enfants, qui adhèrent à son histoire du début à la fin. En fait, elle sort de l’ombre des tas de peurs enfantines pour en faire rire. Les bruits, les araignées, le noir, un visage transformé en masque terrifiant : le lien qu’elle établit avec la salle les rend comiques. Chaque fois, c’est l’hilarité.
Elle fait participer les spectateurs, qui montent sur scène, l’aident à essayer diverses potions aux effets saugrenus. Ils se délectent de détails transgressifs, comme le petit déjeuner de vers de terre séchés, connus pour donner d’excellentes crottes de nez.
Le spectacle ne se permet aucune approximation : tout est fin, coloré, avec une chorégraphie et un gestuel débordants mais exacts. C’est le théâtre dans sa fonction d’apprivoisement de l’inconnu.
L'Union
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