Après une réunion de l'association, Brigitte Tillard fait visiter le théâtre romain de Soissons. |
Le théâtre était immense, avec son mur de scène de 20 mètres de haut, et pouvait contenir 20 000 spectateurs. Ses restes intriguent depuis longtemps. Du temps où un séminaire occupait l’emplacement du lycée, quelques fouilles ont été faites. Sinon, le site, qui appartient à la Ville, s’efface doucement, les bouts de colonne s’effritent.
Sous l’impulsion de deux guides-conférenciers, Brigitte Tillard et Erick Balin, une association fondée en mars dernier a commencé la longue marche vers une mise en valeur du site. Le premier pas sera une étude géophysique, pour déterminer ce qui se trouve sous le gazon. C’est déjà un investissement d’énergie et d’argent – qu’il faut trouver.
Simple protection d’un patrimoine local, ou exploitation en tant que théâtre de verdure, tout dépendra d’impératifs archéologiques, financiers et associatifs. Le nom latin de l’association, « Anima theatri » – l’âme du théâtre – prouve qu’elle veut au moins y insuffler la vie.
L'Union
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