Richard Alquin, venu pour le démontage de son exposition, devant « I am you » dans l’ouverture de la façade. |
Seul le départ du bronze « I am you », qu’Alquin a fait couler à ses frais à Venise pour cette exposition, laissera un trou béant. Installé, avec l’autorisation exceptionnelle des Beaux-arts, sous l’arche du grand portail de l’abbaye, il s’y était intégré, jusqu’à faire croire qu’il a toujours été là.
La sculpture montre un personnage qui tient devant lui un buste, dont la forme lui correspond comme son image dans un miroir. Il porte le grand message humaniste du sculpteur « Une partie de l’autre est en moi, une partie de moi en lui. » Les frontières entre les individus seraient des lignes, non pas de séparation mais de partage. Même la démarcation entre sculpture et architecture est floue. Pour le sculpteur « les fondeurs italiens n’ont pas leur égal pour faire ressembler le bronze à la pierre ». Sans « I am you », l’ouverture devient un vide. Certains rêveraient de l’y voir installé pour toujours.
L'Union
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