Des tornades de notes de Xenakis, frustrant toute tentative d’y trouver des schémas rythmiques habituels, aux pâmoisons argentines de Piazzolla, Vassilena Serafimova a montré qu’avec les seuls instruments de percussion elle pouvait faire, non seulement tout un récital mais un spectacle. Elle a joué sur un ensemble « multi-percussion » et un marimba, ce xylophone sud-américain démesuré déjà entendu au Mail en septembre lors du concert de l’Atelier départemental d’orchestre d’harmonie. Les nombreux enfants parmi le public du centre social de Chevreux ont été séduits. Elle prenait, déposait, changeait ses baguettes selon le morceau, selon l’instrument, se déplaçait constamment. Elle a même collé des morceaux de bande adhésive sur des touches de son marimba pour en altérer le son, avant de jouer sa propre improvisation sur des thèmes bulgares.
L’adaptation de morceaux pour piano de Piazzolla et pour violon de Bach a illustré la virtuosité de Vassilena Serafimova, en jetant une lumière nouvelle et intrigante sur ces œuvres.
L'Union
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