
Tanguy Châtel ose enfreindre ce tabou, en essayant de cerner la notion de « spirituel », tel que le ressentent les personnes qui s’approchent de la mort. Il porte ainsi à l’universel des questions qui nous concernent tous. Comment les accompagnants Jalmalv ou autres peuvent ils gérer, pour les accompagnés comme pour eux-mêmes, de telles mises en question existentielles ?
Sous le titre d’un livre dont il est l’auteur, « Vivants jusqu’à la mort, la souffrance spirituelle en fin de vie », ce diplômé en sciences sociales, spécialiste de la recherche sur les soins palliatifs et l’accompagnement, analyse en quoi la spiritualité se distingue de la religion, des croyances, de la philosophie, de la psychologie. Il tente de lui restituer sa place au cœur de chaque homme, dans une vision qui donne une perspective plus ambitieuse à la laïcité.
L'Union
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