09/12/2013

Fin de vie : les questions à se poser

« Monsieur, comment mourir ? » Cette question, posée à Tanguy Châtel, alors tout nouveau bénévole de Jalmalv, l’association d’accompagnement de personnes en fin de vie, l’avait laissé démuni. Elle l’a amené à une longue réflexion sur cette angoisse, distincte des souffrances physique, sociale et psychologique.
Après sa conférence, Tanguy Châtel
enchaîne des échanges individuels
avec ses auditeurs.
    Le fil conducteur de la conférence sur « la souffrance spirituelle », donnée à la Mutualité par ce sociologue et anthropologue, a été son cheminement personnel. Ainsi il a évité les généralités, a attaché chaque remarque à sa pratique de l’accompagnement.
    Comment répondre à ces interrogations déchirantes ? Pour Tanguy Châtel, il s’agit moins de trouver des mots que de rejoindre la personne au fond d’elle-même. N’étant pas abandonné, elle peut s’abandonner à la mort.
    L’accompagnant donne, mais reçoit autant, en ayant accès à « la dimension la plus fine de l’être humain ».
    Tanguy Châtel a conclu en définissant les deux questions essentielles qui se posent face à la mort : « Est-ce que j’ai été aimé ? Est-ce que j’ai vraiment aimé ? »
L'Union

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